S’il y a un frein à l’utilisation de l’ACES, c’est à cause des LUT’s. Avant de comparer les LUT’s à l’ACES, je n'aborderais pas les LUT’s artistiques et de style, qui ont pour objectif de donner un style à l’image, ce sont des LUT plutôt artistique. Je vais parler uniquement des LUT’s dites de transformations, et des LUT’s de développement.

Les LUT’s de développement servent à passer d’un espace colorimétrique d’enregistrement à un espace colorimétrique de diffusion (exemple : S-log to Rec.709), alors que les LUT’s de transformation sont utilisées pour passer d’un espace colorimétrique à un autre, sans se limiter dans les espaces colorimétriques. Il est possible d’utiliser une LUT log-C to S-log 2, afin d’avoir tout le workflow en S-log 2.

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

​

​

​

​

​

​

 

Comme l’ACES a été développé pour le cinéma, cela affiche une image de référence, qui est identique dans tous les espaces colorimétriques de diffusion, là où la LUT, en fonction de l’application dans le Rec 709 ou dans le DCI P3, avec un écran affichant l’espace colorimétrique choisi, l’image ne sera pas exactement pareil, et possédera quelques différences notamment sur le contraste et la luminosité de l’image. Entre les deux systèmes, la LUT possède des limites là où l’ACES en a moins. Même si l’ACES possède des limites comme tout outils, quand l’image est cramée, il n’y a rien à faire, l’ACES est plus maniable, car peu importe l’espace colorimétrique de destination, l’image est codé en 16 bits, là où la LUT va coder uniquement l’image en 8/10/12 bits selon le fichier d’origine, perdant ainsi quelques informations au passage.

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

​

​

​