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Conclusion

Pour conclure, quand l’ACES a été lancé, en 2015, cela répondait à un problème qui est devenu de plus en plus présent, la gestion du workflow avec une multitude d’espace colorimétrique d’enregistrement, mais aussi d’export.

En choisissant d’avoir une norme colorimétrique AP0, prenant en charge toutes les couleurs que l’œil humain peut voir, avec une adaptation AP1 pour rendre les projets plus léger lors de l’étalonnage et des FX, l’ACES s’encre au mieux dans la chaîne de post-production actuelle, ce qui a été permis avec un travail en collaboration avec les différents maillons de la production et post-production.

Avec la prise en charge des nouveaux outils, comme la HDR et le Wide Gamut, l’ACES, sur le papier, est un outil idéal pour la post-production Dispaly Referred Color Space.

 

Cependant, en France, l’ACES ne prend pas vraiment, car beaucoup restent attaché au Scene Referred Color Space, afin de travailler l’image et l’espace colorimétrique d’enregistrement, mais surtout que l’ACES est un outil cinématographique, et que dans la plupart des cas, l’ACES n’est pas utile, ou n’apporte pas beaucoup à l’image.

 

De plus, dans les cas où cela est pertinent, l’ACES fait face à la concurrence, avec notamment les LUT’s, très utilisé en France, mais aussi aux solutions développé par les concepteurs de logiciels, avec le DaVinci YRGB Color Managed pour Black Magic Design, et leur logiciel d’étalonnage DaVinci Resolve, ainsi que le T-CAM Workflow, présent dans Baselight, logiciel développé par Filmlight. Même si l’ACES a réussi à faire sa place aux Etats-Unis, faire sa place dans l’audiovisuel français n’est pas sûr, et dans l’industrie cinématographique français n’est pas une évidence, affaire à suivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comparaison d'une image affiché en Rec 709 Gamma 2.2 via les différents outils.

Issu du film Ruby, réalisé par Gwendoline Laurent ©ESRA Bretagne, juin 2021

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